Brises vent et ganivelles

Ils sont formés de ganivelles en forme de rideaux verticaux composés de lattes de châtaignier.

Ils constituent des obstacle perméables pour le vent qui dépose le sable qu'il transporte en tas de sable renforçant les dunes.

On peut de plus jouer sur les écartements des lattes pour récupérer plus ou moins de sable.

ici (Combrit) les ganivelles sont placées pour empêcher les infiltrations humaines sur une zone protégée.

ici Brise vent à Guidel Plage

Tripodes tétrapodes en béton

Le tétrapode est une structure, utilisée en ingénierie hydraulique pour lutter ou résister à la houle et aux vagues.

Description

Issus du laboratoire dauphinois d'hydraulique de Grenoble, (devenu depuis la Sogreah), ces tétrapodes ont un profil de courbe calculé de telle sorte qu’ils minimisent l’impact des flux marins.

Leur forme permet aussi un emboîtement de plusieurs unités de tétrapodes les uns sur les autres, pouvant servir de digue, brise lame, renforcement, ou bien même encore pour gagner du terrain sur les espaces maritimes.

De très grands aéroports comme Kansai et Chūbu montrent comment les tétrapodes permettent très facilement de gagner tout en protégeant, de l’espace sur la mer.

Réserves quand à l'application d'un tel dispositif sur un cordon dunaire

Dès lors ou il y a l'implantation d'un tel dispositif, il faudra prévoir des mesures de compensation notamment par la modification sédimentaire qui se produira sur les bords d'implantation du dispositif, et donc une fragilisation de ces secteurs (illustration sur l'enrochement de Rivedoux  (ile de Ré), le Treustel (Combrit) ...).

Implanter un tel dispositif sur un cordon dunaire revient à terme à faire disparaître ce dernier en stoppant complètement les apports sédimentaires qui permettent de l'alimenter.

Récifs artificiels : pas que du négatif !

Certaines structures semblables aux tétrapodes, comme sur la photo ci contre, sont conçus pour éviter les chalutages dans certaines zones protégées, et par la même occasion, favorise la protection de certaines espèces, qui utilisent alors ces récifs artificiels comme refuge et pondoir (selon une étude menée par l'Ifremer).

En effet, ils ont pour vocation première, dans ce cas, d'éviter les chalutages illégaux, et donc, de favoriser le renouvellement naturel  des espèces.

Palplanches

Ce type de protection consiste a mettre en place une palissade de planche plus ou moins inclinées.

Testé sur beaucoup de sites Bretons dans les années 70-80 le procédé s'est révélé décevant. Du fait de leur pente ,les vagues les ont escaladées, rabattant l'ouvrage et l'emportant au large.

Stabiplage

Le Stabiplage est un procédé de protection qui se veut être dynamique.

Cependant il peut être émis de grandes réserves quand à la durabilité d'implantation d'un tel dispositif (fixe), notamment face à la mobilité du trait de côte.

Le mode de fonctionnement pouvant rapidement devenir similaire à celui du procédé de Cornic, c'est à dire face à la remonté du niveau des mers, se retrouver dépassé au niveau du point de déferlement et de ressac ne jouant qu'un simple rôle de digue..

Dès lors où la masse compacte recouverte de géotextile sera mise à nue, cette dernière aura des indices de réfractions similaires à un enrochement ou une digue, venant provoquer des affaiblissements sédimentaires des bords du procédé. de plus lors de cette mise à nu, l'ensemble des échanges sédimentaires pied de dune / haut de plage sont arrêtés, sauf apport par la déflation de sédiments.

Notamment face aux opportunités de recul stratégique, ce procédé semble aujourd'hui être complètement dépassé.

Stabiplage est une marque déposée